Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/178

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

selles, & celle qui se fait par la transpiration ; cela est constant. Ainsi c’est se méprendre étrangement, de croire que pour rétablir la transpiration dans un Malade qui avoit coutume en santé, d’aller deux fois par jour à la selle, il faille l’y faire aller deux cens fois, si on veut venir à bout de le guérir en le purgeant. Mais une remarque qu’il ne faut pas oublier ici, c’est qu’il est faux que l’évacuation du bas ventre, soit à la transpiration, comme 1. à 10. selon Sanctorius, Aph. 4. 6. 7. Sect. 1. elle n’est que comme 3. à 5, c’est-à-dire, que la transpiration passe d’un peu plus que de sa moitié, l’évacuation du bas-ventre. Il faut de plus considérer que Sanctorius étoit Italien, & qu’il écrivoit ceci dans un pays où l’on transpire beaucoup.

Ce que l’Auteur ajoûte, sçavoir, que s’il est vrai, comme on l’a observé, que la saignée vuide autant en un moment, que la transpiration en six heures, la saignée doit être préférée à la purgation, ou, pour ne rien changer dans les termes, au dessus de la purgation, n’est pas plus exact.