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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/222

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oléagineux, dont les particules venant à se répandre sur les Vers, dérangent nécessairement la tissure de leur corps.

Cette propriété de la réguelisse est sur-tout indiquée par une amertume secrette qui s’y dévelope, lorsque la racine est seche.

La mauve ou guimauve a tout de même, des particules abstersives très-propres à déranger la tissure tendre & délicate du corps des Vers. Mais le polypode l’emporte en cela sur la mauve & sur la réguelisse ; aussi renferme-t’il dans sa douceur, une amertume assez sensible.

Le sucre étoit inconnu aux Anciens. Aldrovandus passe pour le premier des Modernes, qui l’ait recommandé contre les Vers[1].

Il n’y a guère de maladies contre lesquelles la Médecine se soit mise plus en peine de chercher des remedes, que contre ces Insectes. Il est étonnant à quel nombre on a fait monter les remedes dont il s’agit : c’est ce qui se va voir par la liste suivante[2].

  1. Aldrov. de Insect. Lib. VI. Dan. Cleric. Histor. Lat. Lumbr. Cap. XV.
  2. Dan. Cleric. Hist. lator. Lumbric.