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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/23

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conclure de-là, que tous ceux qui mangent des champignons ayent à craindre un si triste sort ; mais du moins on peut connoître par cet exemple, combien cette nourriture est indigeste, & par conséquent capable de cette corruption qui peut donner lieu à la génération des Vers. On trouve dans les Journaux de Bartholin[1], une histoire presque semblable, d’un homme, qui après avoir mangé des champignons à son souper, tomba en apopléxie, mais qu’on fit revenir heureusement en lui brûlant du souphre sous le nez. On en trouve un autre dans Pierre Gontier[2], au sujet d’un neveu qu’il avoit, lequel pensa périr au milieu de la nuit, d’un étranglement qui lui prit pour avoir mangé des champignons le soir.

Les truffes ne sont pas moins dangereuses que les champignons, & l’on peut voir là-dessus le Chapitre IV. de ce Traité, Observation huitiéme.

  1. Thom. Barth. Tom. III. Cap. CXVI.
  2. Petr. Gont. de Cibis ab olerib. Pet. Cap. XXV.