Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/236

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fournissent un grand nombre de remedes contre les Vers, mais il faut bien de la prudence pour choisir ceux qui conviennent. Il y en a de dangereux, tels que sont parmi les plantes, l’hellebore, l’épurge, la coloquinte, le concombre sauvage, l’ésule, l’euphorbe, la gratiole, le ricin, &c.

Tous les violens évacuans, soit par haut, sort par bas, tant ceux qui sont tirés des plantes, que ceux qui sont tirés des minéraux, doivent être évités ici, de peur qu’en voulant tuer les Vers, on ne tue les Malades mêmes. Mais pour les évacuans doux & modérés, tels que le senné, la rhubarbe, le syrop de fleurs de pêcher, celui de rose, celui de chicorée composé de rhubarbe, & autres remedes semblables, on peut s’en servir sans crainte, pourvu qu’on n’excede pas dans les doses.

Il y a des remedes évacuant si forts & si vifs, qu’ils produisent même leur effet, étant seulement appliqués sur le ventre : tels sont la bryone, le concombre sauvage, la gratiole, l’iris, le cyclamen, ou pain de pour-