Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/269

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans les maladies vénériennes. On peut à la rigueur mettre cet Article au rang de ceux qui ne se trouvent pas dans le Livre de la Génération des Vers. Car je dis seulement que quant aux vénériens, Mr Hartsoeker est de sentiment qu’ils causent tous les ravages qui arrivent dans les maladies vénériennes ; qu’ils rongent & qu’ils mordent tout ce qu’ils trouvent ; & que si le mercure guérit cette maladie, c’est parce qu’il tue les Vers. Après quoi, j’ajoute que j’ai vu des personnes attaquées de ces sortes de maux, se sentir très-soulagées en prenant des remedes contre les Vers ; & un jeune homme entre autres, qui pour avoir usé pendant un mois d’une ptisanne faite avec la gentiane, & s’être purgé de temps en temps avec l’aloës, qui sont de bons remedes contre les Vers, s’en trouva si bien, qu’ayant pris ensuite, pendant quinze jours des ptisannes d’esquine & de salsepareille, il n’eut besoin d’aucun autre remede, & fut parfaitement guéri[1].

  1. Dans cette nouvelle Edition, je combas le