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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/296

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Livre ; car j’y dis formellement, que les remèdes que j’ai rapportés sont surs, & que la connoissance que j’ai de leurs vertus, n’est point l’effet de mon raisonnement, mais de mes observations ; ce qui sans doute ne peut s’excuser, si l’on n’a l’indulgence de croire que j’ai seulement prétendu dire cela de la plus grande partie des remedes que je propose. Cette explication ne seroit pas toute de faveur, il y auroit même quelque justice ; car entre les remedes rapportés dans le Livre de la Génération des Vers, s’il y en a qui ne sont rapportés que sur la foi de quelques Auteurs, comme par exemple, les remedes qui regardent les Vers encéphales, & quelques autres : on peut dire qu’il paroît par la maniere dont je les rapporte, que je ne prétends nullement insinuer que je les aye éprouvés. Cependant tout bien considéré, il est certain que j’ai parlé ici trop universellement, & qu’au lieu de dire, les remedes que j’ai rapportés sont surs, j’aurois mieux fait entendre ma pensée, si j’avois dit, la plûpart des remedes que j’ai rap-