Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/298

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point rompues, si les acides insinués dans leurs pores, ne les avoient rendues cassantes : ainsi ajoûté-je, pourquoi le feu consume-t’il une maison, c’est que les acides & les alkalis sont mis en mouvement ? Pourquoi l’action des Maçons démolit-elle les bâtimens ? bien-tôt les acides & les alkalis en seront la cause. La plaisanterie est un peu outrée, & pour cette raison, je l’ai retranchée dans cette nouvelle Edition ; mais cependant toute excessive qu’elle est, l’Auteur de la Lettre ne l’a pas prise pour une plaisanterie ; car il avertit très-sérieusement, qu’on impute là aux demi-sçavans des absurdités qu’il ne croit pas qu’aucun d’eux ait jamais pu penser.

Le douziéme article est, que j’ai dit que si j’avois voulu m’arrêter à tous les raisonnemens qu’on me fit sur les acides & sur les alkalis, pour me prouver que le Malade que j’ai délivré du Solium, dont on voit la figure dans la premiere Planche, n’avoit aucun Ver ; qu’il le falloit encore saigner, & lui donner ensuite le petit lait, ce Malade aurait en-