Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/334

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l’appuyez de l’expérience & de l’observation. Comme c’est un sujet important, sur lequel on n’a point encore écrit à fond, & que la maniere dont vous vous y prenez, est une Méthode que jusqu’ici peu de gens se sont donné la peine de suivre ; votre travail ne peut manquer d’avoir une approbation générale. Hâtez-vous donc, Monsieur, de donner au Public un Ouvrage si nécessaire.

J’ai reçu l’Estampe du Ver plat que vous avez fait sortir du corps d’un Malade attaqué de pleurésie & de transport au cerveau. Vous me demandez mon sentiment sur cette espéce de Ver. 1o. Si je pense qu’il vienne d’un œuf. 2o. À quoi j’attribue sa longueur extraordinaire. 3o. Si je crois qu’il s’engendre dans l’homme, dès le ventre de la mere, comme l’écrit Hippocrate, & s’il est rare ou commun à Rome. Vous me demandez encore si c’est sur des Vers de terre, ou sur des Vers du corps que j’ai fait les expériences que je rapporte dans le premier Livre de ma Pratique. Je vais vous répondre,