faut attribuer ce tumulte des viscéres ; c’est-à-dire, que les fibres & les membranes, dont les viscéres sont composés & soûtenus, venant à être resserrées par quelque acide, ou à se froncer par l’âpreté de quelque suc austere, ou à s’agiter par le choc violent de quelques esprits corrompus qui les heurtent, se racourcissent, & par un ébranlement successif, communiquent leur mouvement de convulsion, non-seulement à toutes les membranes des autres viscéres, lesquelles ont commerce ensemble par la liaison des nerfs, mais encore aux meninges, qu’elles secouent avec violence & par conséquent au cerveau qu’elles compriment par la contraction qui s’y fait des tégumens qui le couvrent. Or, comme ces symptômes s’excitent bien plus aisément dans des parties que plusieurs irritations précédentes ont déja disposées à la convulsion ; il est facile de comprendre que la continuelle émotion, où le fréquente usage du Tabac entretient les parties, peut tellement disposer les nerfs aux mouvemens convulsifs,