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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/79

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temps, il y a tout lieu de croire que ces Insectes n’y périssent que parce qu’ils s’en enyvrent. Or quand on avale du miel, ou autre chose semblable dont les Vers s’accommodent, on n’en avale pas ordinairement assez, pour que ces Vers puissent s’en enyvrer & y être submergés : ils s’en nourrissent seulement. On dira peut-être qu’il n’y a qu’à avaler tant de miel, que les Vers s’en enyvrent & s’y noyent. L’expédient seroit bon, s’il ne s’y agissoit simplement que de tuer ou de chasser les Vers ; mais il est aisé de voir qu’on ne pourroit, sans nuire à sa santé, avaler la quantité de miel qui seroit nécessaire pour que les Vers s’y noyaient dans notre corps. Voilà ce que j’avois à remarquer sur les remedes qu’il est à propos d’éviter ; passons à ceux qu’il est à propos de faire.