Page:Aneau - Alector, 1560.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sinon que comme villain il la pourchassast de villanie, ce que ne sera trouvé en moy qui onc ne luy tins propos, ne feis acte qui luy despleut ; et nul scandale deshonnorable, ne suspicion sinistre n’en fust sortie, si eulx mesmes ne l’eussent procurée pour diffamer leur soeur et trouver occasion de la priver de son dot, par leur insatiable avarice. Pour laquelle cause, il est assez conjecturable qu’ilz l’ont faict mourir en ce tumulte par un coup sans suycte d’un homme incogneu de leur part, qui point ne se retreuve. Mais si je vi, je le trouveray bien. Touchant l’effraction, non moy, ains eux mesmes l’ont faicte, rompant violentement la porte de la chambre, par orgueilleux desdaing d’y frapper ou appeller familierement qu’on leur ouvrist, et (comme je croy) pour me voler et piller mes armes tant bonnes et belles, comme en fin ilz ont faict en façon de brigandz, lesquelles neantmoins encore je leur calange et les requiers estre mises en sequestre entre vos mains (Seigneur Dioclès) jusques à fin de judication ; ou, si je suys condamné à mort, ne mon Seigneur et Pere Franc-Gal, ne l’esprit hardi du chevalier noir Gallehault ne les en lairront jouyr paisible-