Page:Angellier - Robert Burns, II, 1893.djvu/291

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— 267 —

Dans la plus sombre glen, à l'heure de minuit,

Je marcherai, sans avoir peur, ;

Si à travers cette glen, je vais vers toi,

Mon cher bien-aimé, ! Si farouche, si farouche que soit la nuit,

Si lasse, si lasse que je sois, 0,

Je te retrouverai sur la berge herbeuse,

Mon cher bien-aimé, !

Le chasseur aime le soleil matinal

Pour faire lever les daims des montagnes, mon ami ;

A midi, le pêcheur cherche la gorge

Pour y suivre le ruisseau, mon ami ;

Donnez-moi l'heure du crépuscule gris,

Cela fait mon cœur joyeux, 0,

De te retrouver sur la berge herbeuse,

Mon cher bien-aimé, ! *

D'autres pièces du même genre sont peut-être plus fines, comme les deux suivantes, dont la seconde surtout est une perle.

Je repasserai par cette ville,

Et par ce jardin vert, de nouveau ;

Je repasserai par cette ville.

Pour revoir ma jolie Jane de nouveau.

Personne ne saura, personne ne devinera

Pourquoi je reviens, de nouveau ;

Sinon elle, ma jolie, ma fidèle fillette,

Et secrètement nous nous verrons de nouveau.

Elle passera auprès du chôue. Quand l'heure du rendez-vous viendra de nouveau ;

Et quand je vois sa forme charmante, sur ma foi ! Elle m'est deux fois chère de nouveau.

Je repasserai par cette ville.

Et par ce jardin vert, de nouveau;

Je repasserai par cette ville,

Pour voir ma jolie Jane de nouveau 2.

Voici l'autre

Comme je remontais par le bout de notre route.

Quand le jour devenait fatigué,

Oh ! qui descendait à pas légers la rue,

Sinon la jolie Peg , ma chérie !

  • My ain kind Dearie, 0.

2 ru aye ca' in by yon Town.