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A. Pätzold, Die individuellen Eigenthümlichkeiten einiger hervorragender Trobadors im Minneliede, Marbourg, 1897 (Excellent par les innombrables citations qu’il renferme).

On peut citer encore les chapitres consacrés aux troubadours dans l’Esquisse historique de la littérature française au Moyen âge de Gaston Paris, dans les histoires de la littérature française de MM. Lintilhac et Lanson et dans la Geschichte der franzœsischen Litteratur de MM. Suchier et Birch-Hirschfeld.

M. V. Crescini, professeur à l’Université de Padoue, prépare une Histoire de la littérature provençale.


CHAPITRE PREMIER

1. Roger, L’enseignement des lettres classiques, d’Ausone à Alcuin, Paris, 1905.

2. Kiener, Verfassungsgeschichte der Provence seit der Ostgothenherrschaft bis zur Errichtung der Konsulate (510-1200). Leipzig, 1900, p. 48.

3. Les limites approximatives du franco-provençal sont données d’après la première carte du Grundriss de Grœber, t. 1.

4. Cette langue s’appela d’abord langue romane, puis prit le nom de limousine ; la dénomination de provençal date du xiiie siècle ; c’était, dans ce sens, la langue de la « Province » comprenant à peu près tout le Sud de la France.

5. M. Chabaneau, en classant par province d’origine les troubadours dont il existe une biographie (111, un quart environ du chiffre total) donne pour l’Aquitaine quarante-un noms : parmi eux Guillaume de Poitiers, les troubadours gascons Cercamon et Marcabrun, Jaufre Rudel et Rigaut de Barbezieux (Saintonge), Arnaut de Mareuil, Arnaut Daniel, Giraut de Bornelh, Bertran de Born,  etc. L’Auvergne et le Velay ont douze troubadours avec biographie : parmi eux Peire d’Auvergne, Peire Hogier, Peirol, Peire Cardenal. Le Languedoc en a dix-huit, parmi lesquels les Toulousains Peire Vidal et Aimeric de Péguillan, Raimon de Miraval, Guiraut Riquier. Enfin la Provence et le Viennois présentent vingt-huit noms ; les principaux sont ceux de Raimbaut d’Orange, de la comtesse de Die, Folquet de Marseille, Raimbaut de Vaquières, Folquet de Romans,  etc. Quoique cette liste ne comprenne qu’un quart des troubadours (et que, par conséquent, la classification soit incomplète) il faut remarquer que parmi ces troubadours se trouvent les plus illustres.

6. Sur les genres populaires dans l’ancienne poésie provençale, cf. Ludwig Roemer, Die volksthümlichen Dichtungsarten der