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plus grand nombre de ces mélodies (les deux tiers) se trouvent dans le manuscrit R (Bibl. nat., f. fr., 22 543).

6. Ludwig Rœmer, Die volksthümlichen Dichtungsarten, Marbourg, 1884.

7. Bernard de Ventadour, Quant erba vertz e fuelha par (M. W. I, 11 ; Gr., 39) ; id., La gens temps de pascor (M. W. I, 13 ; Gr., 28).

8. Marcabrun, Pois l’iverns d’ogan es anatz (M. W. I, 57).

9. J. Rudel, Quan lo rius de la fontana (M. W. I, 62 ; Gr., 5).

10. Arnaut de Mareuil, Belh m’es quant lo vens (M. W. I, 155 ; Gr., 10).

11. Peire Rogier, Tan no plou ni venta (M. W. I, 120 ; Gr., 8).

12. Raimbaut d’Orange, Non chant per auzel ni per flor (M. W. I, 77 ; Gr., 32).

13. Sirventés : la vraie forme provençale est sirventes ; nous l’accentuons pour mieux marquer que l’accent doit porter sur la dernière syllabe.

14. Cf. Jeanroy, Origines…, p. 45 et suiv. De la tenson on distingue le jeu-parti (prov. partimen) qui est une variété du genre » et où les interlocuteurs choisissent entre deux propositions contraires ; nous employons le mot de tenson qui est le terme le plus général.

Sur la question de savoir si les tensons appartiennent à des auteurs différents, cf. Diez, Poesie der Troubadours, p. 165. Pour les sujets des tensons cf. ibid., p. 169. Voici quelques autres exemples : quel est l’homme le plus amoureux, celui qui ne peut résister au désir de parler constamment de la dame qu’il aime ou celui qui y pense en silence ? Un amoureux qui est heureux dans son amour doit-il préférer être l’amant ou le mari de sa dame ?

15. Pour les tensons avec un personnage imaginaire, cf. Jeanroy, Origines…, p. 54, note 1 : on a des tensons du Moine de Montaudon avec Dieu, de Peirol avec Amour, de Raimon Déranger et Bertran Carbonel avec leur cheval ; de Larifranc Cigala avec son cœur et son savoir.

16. Les deux tensons qui suivent sont de Guiraut Riquier.

17. Une des études les plus récentes sur la pastourelle est celle de M. A. Pillet, Studien zur Pastourelle, Breslau, 1902 (extrait de la Festschrift zum zehnten deutschen Neuphilologentag).

18. Traduction de M. A. Jeanroy, Origines, p. 31.

19. Ibid., p. 80.

20. Le plus récent travail sur l’aube bilingue du Vatican (ainsi nommée du manuscrit qui la contient) est dû au Dr Dejeanne, dans les Mélanges Chabaneau : on trouvera dans cet article la bibliographie du sujet.

21. Il n’y a qu’un exemple de serena, dans Guiraut Riquier ; il faut y voir sans doute une invention du poète et non une imitation d’un genre populaire.