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22. Le descort de Raimbaut de Vaquières est composé de six strophes : la première en provençal, la seconde en italien (génois), la troisième en français, la quatrième en gascon, la cinquième probablement en portugais (Cf. sur le dernier point Carolina Michaelis de Vasconcellos, dans le Grundriss de Grœber, II, B, p. 173, Rem. 1).


CHAPITRE IV

1. Une partie des pages qui suivent ont paru en article dans le Mercure de France, juin 1906.

2. Cf. Poésies de Guillaume IX, comte de Poitiers, éd. Jeanroy, Paris, 1905.

3. Sur le « vasselage amoureux », cf. un excellent article de M. E. Wechssler, Frauendienst und Vassalität, dans Zeitschrift für französische Sprache und Literatur, XXIV, 1, 159-190.

4. Cf. Diez, Poesie der Troubadours, p. 128, 129, etc.

5. A. Restori, Lett. prov., p. 52.

6. Diez, Poesie der Troubadours, p. 127.

7. Traduction de Raynouard, Des Troubadours et des Cours d’amour, p. xxii, xxvi.

8. Cf. P. Vidal : « le présent d’un simple cordon que m’a accordé la belle Raimbaud me rend plus riche à mes yeux que le roi Richard lui-même avec Poitiers, Tours et Angers ». Cf. encore de Guillaume de Saint-Didier : « cependant elle pourrait me rendre heureux, si elle m’accordait seulement l’un des cheveux qui tombent sur son manteau, ou l’un des fils qui composent son gant ». Cité par Raynouard, Des Troubadours et des Cours d’amour, p. xiv.

9. Diez, Poesie der Troubadours, p. 135.

10. Mann, Gedichte, no 737. La deuxième citation est tirée du no 344.

11. Sur Rigaut de Barbezieux, cf. l’article que nous venons de publier dans la Revue d’Aunis et de Saintonge, juillet 1908. On y trouvera sa romanesque biographie.

12. Cette allusion aux habitudes de la tigresse se retrouve dans un Bestiaire provençal, recueil de légendes ayant trait aux animaux. Quand les chasseurs ont enlevé les petits de la tigresse, ils placent des miroirs sur le sol ; la tigresse s’y mire et oublie sa douleur.

13. Raynouard, Des Troubadours et des Cours d’amour, Paris, 1817.

La question a été reprise depuis par Diez (Ueber die Minnehöfe, Berlin, 1825), Pio Rajna (Le Corti d’Amore, Milan, 1890), V. Crescini (Per la questione delle Corti d’Amore, Padoue, 1891).