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ceux qui n’ont pas observé, dans la satisfaction de leurs appétits charnels, l’umana legge Seguendo come bestie l’appetito. Dante cite plusieurs fois encore Arnaut Daniel dans le De vulgari Eloquentia ; il y déclare en particulier qu’il a emprunté du poète limousin la sextine. Cf. Diez, L. W., p. 282.

14. Cf. Diez, L. W.., p. 285.

15. Le Moine de Montauban lui reproche de n’avoir composé dans sa vie que deux mauvais vers, auxquels personne ne comprend rien ; Diez, L. W., p. 283.

16. Mahn, Gedichte der Troubadours, no 427.

17. Voir pour tout ce qui suit A. Thomas, Poésies complètes de Bertran de Born, introduction. Le rôle historique de Bertran de Born a été étudié par M. Clédat, Paris, 1870. Bertran de Born est un des rares troubadours qui aient eu l’honneur de plusieurs éditions (Éd. A. Stimming [deux], éd. A. Thomas).

18. Thomas, loc. sign., p. xv.

19. La fille de Henri II, Mathilde, était mariée avec Henri, duc de Saxe ; aussi B. de Born l’appelle-t-il une fois la Saissa (la Saxonne).

20. On a émis des doutes sur l’authenticité de cette pièce. Plusieurs manuscrits l’attribuent à d’autres troubadours que Bertran de Born. La pièce est composée sur les mêmes titres qu’une pièce de Giraut de Bornelh. Ce qu’il y a de certain c’est que un ou deux couplets sont interpolés ; mais nous croyons que ce brillant morceau de poésie est bien de Bertran de Born.


CHAPITRE VII

1. M. W. I, 77. Non chant per auzel ni per flor.

2. M. W. I, 70 et I, 67.

3. Cf. l’ouvrage déjà cité de O. Schultz, Die prov. Dichterinnen, et Sernin Santy, La Comtesse de Die.

4. M. W. I, 87. Ab joi et ab joven m’apais.

5. M. W. I, 88.

6. M. W. I, 86. A chantar m’er de so qu’ieu no volria.

7. Sur Pierre d’Auvergne, cf. Zenker, Die Lieder Peires von Auvergne, Erlangen, 1900.

8. « Au delà des montagnes », c’est-à-dire au delà des Pyrénées ; Marcabrun y avait été avant lui, cf. Zenker, p. 19.

9. C’est la poésie célèbre Chantarai d’aquestz Trobadors, Zenker, no XII. Un troubadour postérieur, le Moine de Montaudon, a imité cette satire.

10. Roderic de Tolède, ap. Zenker, p. 26.