Page:Anglemont - Jules, ou le Prédestiné, 1842.djvu/11

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plus heureux de tout Paris. La solitude du Luxembourg était même troublée de ce qui se passait près d’elle : les promeneurs qui venaient habituellement s’y délasser de leur inaction, et les fongueux étudians qui s’amusent à tendre leurs lacs d’amour aux beautés du pays latin, se trouvaient surpris de porter fréquemment leurs regards du côté du théâtre. Quelques-uns, que les journaux du malin avaient instruits , se sentaient d’immenses regrets de ne pouvoir contribuer, pour leur part, à cette fête du faubourg Saint-Germain, de ne pouvoir assister à la 2e représentation du Robin des bois. Ceux qui allaient être spectateurs, se rappelaient les éloges du Corsaire, les critiques du Figaro, et chacun, d’après son journal, émettait consciencieusement son opinion. Tous avaient une anecdote à raconter sur les événemens de la première représentation. La seconde, qui allait ouvrir pour