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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/131

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BLANCHE.

Oui.

LE BOSSU, bas à Blanche en lui présentant la plume.

Signe Blanche de Nevers. (Elle signe.) À moi maintenant. (Il signe.)

TOUS.

Est-ce fait.

LE BOSSU.

Oui.

GONZAGUE.

Tu as signé de ton véritable nom. (Lagardère se redressant, tirant son épée et de la pointe indiquant la signature.)

LAGARDÈRE.

Venez le lire ce nom… venez tous.

GONZAGUE.

Lagardère !

TOUS.

Lagardère !

LAGARDÈRE.

Lagardère qui ne manque jamais au rendez-vous qu’il donne.

GONZAGUE, tirant son épée.

À mort.

TOUS, idem.

À mort.

LAGARDÈRE, à Chaverny.

Partout et toujours, marquis de Chaverny, vous souvenez-vous ?

CHAVERNY, tirant l’épée.

Partout, toujours et contre tous.

LAGARDÈRE.

Je savais bien que nous serions deux. (Au même moment Cocardasse et Passepoil arrivant de droite se placent l’épée à la main à côté de Chaverny.)

PASSEPOIL.

Nous serons quatre.

COCARDASSE.

Qui en valent quarante, sandiou ! (Au moment où les épées vont se croiser. On entend : Au nom du roi ! )