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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/59

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NAVAILLES.

Eh bien, je commence ! J’offre cinq cents livres par mois pour quatre pieds carrés. (Silence. À part.) Diable ! personne ne met au-dessus, j’ai été peut-être un peu vite.

LE SOLLICITEUR, à part.

Donner cinq cents livres par mois, jamais.

CHAVERNY.

Bah ! mille livres… pour une semaine.

LE SOLLICITEUR, bas aux autres.

On veut nous exploiter…

GONZAGUE, bas.

Ils ne soufflent mot ! que me disiez-vous donc, monsieur Peyrolles ?

PEYROLLES.

Messieurs, ces places sont les dernières et les meilleures, on les donnera au plus offrant, voyons le numéro 927, (Silence.)

CHAVERNY, bas.

Quinze cents livres !

NAVAILLES.

Ça ne va pas… c’est trop cher.

CHAVERNY, bas.

Du tout, c’est trop bon marché. (Haut.) Deux mille cinq cents.

LE SOLLICITEUR, avec effort.

Trois mille…

PEYROLLES, vivement.

Adjugé.

CHAVERNY.

L’imbécile.

PEYROLLES.

Numéro 928.

CHAVERNY.

Quatre mille livres.

NAVAILLES, bas.

Vous êtes fou !

CHAVERNY.

Il y aura plus fou que moi.

PREMIER SOLLICITEUR.

C’est le pareil.

DEUXIÈME SOLLICITEUR.

Je le prends.