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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/60

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CHAVERNY, bas.

Que vous disais-je.

PEYROLLES.

Numéro 929… quatre mille.

PREMIER SOLLICITEUR.

Quatre mille cinq cents.

DEUXIÈME SOLLICITEUR.

Cinq mille !…

UNE SOLLICITEUSE.

Six mille.

CHAVERNY, bas.

Les femmes s’en mêlent, nous allons avoir beau jeu.

DEUXIÈME SOLLICITEUR.

Sept mille.

PREMIER SOLLICITEUR.

Huit mille.

LA SOLLICITEUSE.

Dix mille livres.

GONZAGUE, bas.

Les voilà lancés. (Haut.) Peyrolles, adjugez à madame, il faut être galant ; mais vous ne céderez plus maintenant une seule place à moins de vingt mille livres.

TOUS.

Vingt mille livres !

GONZAGUE.

C’est à prendre ou à laisser.

TOUS.

Nous prenons, nous prenons…

CHAVERNY.

Pour vingt mille livres, et ils hésitaient à en donner cinq cents.

PEYROLLES.

Faites-vous inscrire alors et payez. (La foule remonte et entoure Peyrolles et les secrétaires qui inscrivent et reçoivent l’or.)

NAVAILLES.

C’est ici le Pactole.

CHAVERNY.

Hum ce n’est pas vendu, c’est donné… quel dommage, cousin, que tu n’aies plus de cases à louer.

COCARDASSE, bas à Passepoil.

Il a raison, ces poules auraient donné toutes leurs plumes…