Scène III
Cocardasse !
Oh ! les vilaines figures !
As pas pur ! Todos camarados. (Ils échangent des poignées de main.)
Du vin comme s’il en pleuvait pour fêter l’arrivée des amis !
Voilà… voilà… il vous faudrait le déluge pour vous contenter.
Un déluge de baisers, ô mon bel ange.
Je ne débite que des soufflets.
Sandiou ! nous sommes ici pour parler sérieusement, allez-vous-en, pétite ! Vous enflammez cette fougasse.
M’en aller, je ne demande que ça ! (Elle sort.)
La femme sera sa perdition à ce pétit. Maintenant, mes mignons, causons un peu de nos affaires ! Nous voici huit ! Tous professeurs dans l’art de l’escrime ! Chacun de nous peut tenir tête à trois hommes maniant proprement l’épée : allons-nous donc avoir affaire à une armée ?
Nous allons avoir affaire à un seul cavalier. (Tout le monde rit dédaigneusement.)
Et quel est donc le nom de ce géant qui combattra contre huit hommes, dont chacun, sandiou ! vaut une demi-douzaine de héros !
C’est le duc Philippe de Nevers !
Hon ! hon !