par l’épée de Philippe de Nevers auront assez d’argent pour vider une futaille à la mémoire des défunts.
Approuvé !
Scène IV
Vous voilà tous mes maîtres, c’est bien ; fermez cette porte je vais vous dire en peu de mots ce que vous aurez à faire.
Nous écoutons, mon bon M. de Peyrolles. (S’accoudant.) Eh donc !
Ce soir, vers neuf heures, un homme viendra par ce chemin que vous voyez ici juste au-dessous de la fenêtre. Regardez, là, dans les fossés, sous le pont-levis, tous se lèvent ; apercevez-vous une fenêtre basse, fermée par des contrevents de chêne ?
Parfaitement, mon bon M. de Peyrolles.
Parfaitement, mon bon M. de Peyrolles !
Parfaitement.
L’homme s’approchera de la fenêtre.
Et, à ce moment-là, nous l’accosterons.
Poliment.
Poliment.
Et votre argent sera gagné.
Ce bon M. de Peyrolles… il a toujours le mot pour rire !…
C’est entendu ?
Entendu ! (Peyrolles fait un mouvement pour se retirer.)
Comment vous partez comme cela sans nous faire connaître le nom de celui que nous devons accoster… poliment.