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M. COUETTE.

de sorte qu’il tourne aussi rigoureusement que possible autour de son axe de figure. Sur la tranche supérieure de ce vase, on fixe avec trois vis v et un peu de mastic, un anneau plat a formant couvercle ; qui empêche la projection du liquide par la force centrifuge.

3o Les anneaux de g, g’ et leurs supports. Chaque anneau est un cylindre de cuivre, soigneusement tourne extérieurement au même diamètre que le cylindre suspendu et soudé (avant le tournage) à un disque de même métal le disque d’ de l’anneau inférieur est plein pour arrêter la propagation du mouvement imprimé au liquide par le fond du vase tournant ; le disque supérieur d est percé de trois grandes fenêtres. Les deux disques sont solidement réunis par trois entretoises verticales de bronze B, qui se prolongent au-dessus du disque supérieur par trois tiges d’acier filetées t. Celles-ci traversent un trépied en fonte M et sont arrêtées au-dessus par trois écrous e, de sorte que le trépied et les anneaux de garde constituent un système solide. Le trépied repose par trois vis calantes sur des piliers en maçonnerie P, entre lesquels est placé le socle.

4o Le cylindre suspendu s. Il est muni d’un disque évidé d’’ semblable à celui de l’anneau supérieur. Les entretoises traversent les fenêtres de ce disque, ce qui laisse au cylindre suspendu une mobilité angulaire d’environ 80°. Au centre du disque est fixée une petite tige de laiton l percée d’un trou de 4mm de diamètre conaxial au cylindre.

Il y avait un jeu d’à peu près 1mm entre les bords du cylindre et ceux des anneaux. Pour diminuer encore la propagation du mouvement à l’intérieur, le cylindre et les anneaux s’emboîtaient comme le montre la figure.

5o Le système de suspension. — Un trépied en bois (non figuré) de 2m de hauteur, fixé au sol en HHH, porte un cercle divisé horizontal dont le centre est sur l’axe de