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ANNALES DE LA SOCIÉTÉ J. J. ROUSSEAU

aurait permis à Petitain de corriger les contre-sens dont nous avons parlé (p. 3) et la variante fâcheuse citée p. 84 (note IV, 11), qu’il emprunte à l’édition de Genève.

L’édition Musset-Pathay (Paris, Dupont, Bossange, Chassériau. 1823-1826) reproduit simplement (pour la Nouvelle-Héloïse) le texte de Petitain (voir par exemple la présence de la note I, 62, etc.)


Note sur les manuscrits.


À l’exception du deuxième brouillon dont nous avons indiqué la valeur critique, les manuscrits de la Nouvelle Héloïse intéressent l’histoire de la pensée et du style de Rousseau, non l’établissement du texte. Nous n’avons donc pas à les étudier en détail. M. Marcellin Pellet en a donné une description sommaire (Les Manuscrits de J. J. Rousseau au Palais Bourbon, dans la Révolution française. Septembre 1906, pp. 199-202). Nous ajouterons seulement que le deuxième brouillon ne donne pas au complet les parties IV, V et VI qui existent seules. Il y a des lacunes importantes. Signalons également, puisqu’on ne l’a, croyons-nous, indiqué nulle part, qu’on trouvera à la fin du deuxième volume, sur le verso des feuillets, un assez long fragment de brouillon pour le livre IV de l’Émile (Le Si j’étais riche.)

La Collection d’autographes de Victor Cousin à la Bibliothèque de la Sorbonne contient (fol. 81, 83, 87, 89), des feuillets de brouillons, très intéressants pour l’étude de la composition de la Nouvelle Héloïse. Ce sont des fragments des lettres VI, 5 ; VI, 6 ; VI, 11[1].

  1. M. Th. Dufour a signalé et reproduit dans les Annales (1908, p. 269) une ébauche d’une dizaine de lignes pour la lettre I, 11.