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FORMULES.


 ; cette dernière est celle que j’appellerai la résultante, relativement à la première à laquelle je donnerai le nom d’équation principale.

5. Toutes les équations du second degré qui ont des racines commensurables ont pour résultantes des équations dont les racines sont également commensurables. En effet toutes ces équations sont comprises dans la formule générale qui, en supprimant son dernier terme, devient ou

6. Dans le troisième degré les racines des résultantes sont souvent incommensurables, quoique celles des équations principales soient rationnelles ; mais on peut facilement trouver, parmi ces dernières, celles qui jouissent de la propriété qui nous occupe. Prenons pour cela l’équation

dont la résultante

étant divisée par , devient

et donne

et

nommons de plus et ces deux racines, et supposons que et sont celles de l’équation principale ; nous aurons

et

Cela posé, pour que les valeurs de et de soient rationnelles, il faut qu’on ait

un quarré ;

Or, cette égalité, en mettant pour et leur valeur, peut s’écrire