Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1811-1812, Tome 2.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
146
AXES PRINCIPAUX

simplifier en disposant des quantités arbitraires qui déterminent la position des nouveaux axes. Faisant donc disparaître tous les rectangles des coordonnées, nous aurons les équations

Cela posé, en éliminant et entre l’équation (2) et les équations de l’axe des , on tombera sur l’équation d’un plan tel que, l’axe des y étant situé d’une manière quelconque, l’équation de la surface sera délivrée du terme en Pareillement, si entre l’équation (3) et les équations de l’axe des on élimine et , on obtiendra l’équation d’un plan tel que, l’axe des y étant situé d’une manière quelconque, l’équation de la surface sera délivrée du terme en Mais, par la forme des équations (2) et (3) les équations des deux plans doivent être les mêmes ; donc, en écrivant seulement les équations (2) et (3), on obtient pour un axe quelconque des , un plan unique des tel que la nouvelle équation de la surface du second ordre sera privée des rectangles et, comme il est toujours facile, l’axe des étant constant, ainsi que le plan des de donner aux axes des et des une direction telle que le troisième rectangle disparaisse aussi ; il s’ensuit que l’on peut, d’une infinité de manières, donner à l’équation générale des surfaces du second ordre, la forme plus simple

L’équation du plan des sera

Parmi tous les systèmes d’axes pour lesquels l’équation prend cette forme, il n’en est généralement qu’un seul qui soit rectangulaire. En effet, assujétissons l’axe arbitraire des , dont les équations sont à être perpendiculaire au plan des dont nous venons de trouver l’équation,