Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1811-1812, Tome 2.djvu/157

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
147
DES SURFACES DU SECOND ORDRE.


nous obtiendrons les équations de condition

substituant dans la première la valeur de donnée par la dernière, on parvient à l’équation du 3.e degré

Or, on démontre, dans les élémens d’algèbre, que cette équation a toujours au moins une racine réelle, et que même, lorsque le coefficient de son premier terme s’évanouit, cette racine est alors infinie, ce qui n’implique point ici contradiction ; car exprime une tangente trigonométrique. Par conséquent il existe, pour toutes les surfaces du second ordre, un axe des , perpendiculaire à un plan des de manière que l’équation générale de ces surfaces ne renferme plus les rectangles  ; et, comme on peut toujours chasser le rectangle qui reste encore dans l’équation, on en conclut que, non-seulement on trouve un axe des , perpendiculaire au plan des qui prive la nouvelle équation des rectangles mais encore qu’il existe un axe des , perpendiculaire au plan des et un axe des , perpendiculaire au plan des jouissant des mêmes propriétés ; donc si, au moyen de l’équation (3) et des équations de l’axe des , on détermine le plan des , on trouvera que son équation est

Écrivant que l’axe des , dont les équations sont est perpendiculaire à ce plan, on parviendra aux mêmes équations