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DE L’ELLIPSE.


les diagonales du rectangle circonscrit dont les côtés sont parallèles aux deux axes.

8. Soit circonscrit à l’ellipse un parallélogramme dont les côtés soient parallèles à deux diamètres conjugués ; ce parallélogramme sera (5) la projection d’un quarré circonscrit au cercle. L’aire de ce quarré étant celle du parallélogramme sera

Ainsi, Tous les parallélogrammes circonscrits à l’ellipse, de manière que leurs côtés soient parallèles à deux diamètres conjugués, sont équivalens entre eux et au rectangle construit sur ses deux axes.[1]

9. Soit un diamètre quelconque de l’ellipse, projection d’un diamètre da cercle faisant un angle avec le diamètre de ce cercle perpendiculaire au grand axe ; soit l’abscisse commune au cercle et à l’ellipse répondant à l’extrémité du diamètre , et soient enfin l’ordonnée de l’ellipse et l’ordonnée, dti cercle répondant à cette même extrémité, on aura

donc

c’est-à-dire,

Si, ayant ensuite mené dans le cercle un diamètre perpendiculaire au premier, ou désigne par sa projection sur l’ellipse, laquelle sera le conjugué du diamètre , on trouvera, par des considérations semblables,

  1. Il faut bien se garder de dire, comme on le trouve dans quelques traités élémentaires, que tous les parallélogrammes circonscrits à une même ellipse sont équivalens. Loin que cette proposition soit vraie, on peut toujours se proposer de circonscrire à une ellipse donnée un parallélogramme dont l’aire et les angles soient donnés.