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QUESTIONS PROPOSÉES.



fois consécutivement ; et on demande quelle sera alors la proportion de l’eau et du vin dans chaque vase ?

Séparateur


    cela paraît tout aussi naturel, on veut estimer le degré de convergence des séries par le nombre de leurs termes qu’il faut employer pour parvenir à une approximation donnée, l’assertion de M. Servois est exacte. Les termes de la première série n’étaient, en effet, multipliés que par tandis que ceux de la nouvelle le sont par quantité nécessairement plus grande que la première, si, comme l’exigent les usages de la formule, est plus grand que l’unité.

    Il est donc vrai que la formule, en se modifiant, a un peu perdu, sinon de sa convergence, du moins de sa faculté approximative, et c’est là sans doute ce qu’a voulu dire M. Servois.

    Mais la formule de M. Dubourguet, ainsi modifiée n’en est pas moins très-précieuse, parce qu’elle conserve toujours les avantages indiqués dans la note de la page 70 de ce volume.

    (Note des éditeurs.)