Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1812-1813, Tome 3.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
107
DU SECOND ORDRE.

et alors les directions des diamètres principaux seront données par les deux équations

Pour que les deux valeurs de tirées de l’équation (4) soient réelles, il faut, comme l’on sait, que la quantité

soit positive ; or, cette quantité est la même chose que la suivante

laquelle est essentiellement positive ; ainsi les deux valeurs de seront réelles, dans tous les cas.

Maintenant, les valeurs de peuvent être ou toutes deux positives, ou l’une positive et l’autre négative, ou enfin toutes deux négatives ; et, d’après les principes connus, l’équation (1) appartiendra à l’ellipse dans le premier cas, à l’hyperbole dans le second, et n’exprimera absolument rien dans le troisième. Dégageant donc le premier terme de l’équation (4) de son coefficient, et appliquant la règle de Descartes, on trouvera, après les réductions convenables, que l’équation (1) appartient à l’ellipse, si l’on a

qu’elle appartient à l’hyperbole, si l’on a

et qu’enfin elle n’exprime rien, si l’on a

En particulier les deux valeurs de et par conséquent celles de seront égales, si l’on a

ce qui ne peut avoir lieu qu’autant qu’on aura à la fois

et alors l’équation (1) appartiendra à un cercle.

Dans le cas particulier où les axes des coordonnées seront rectan-