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RÉSOLUTION GÉNÉRALE
deux mémoires[1], dont j’aurais, très-volontiers, rendu compte
dans ce recueil, si l’auteur avait exposé ses idées d’une manière
plus précise, et qui prêtât moins à l’arbitraire. M. Wronski, déjà
connu par un ouvrage très-remarquable[2], est l’auteur du
second[3]. Ce dernier mémoire renferme proprement une méthode ;
et cette méthode, dont l’auteur promet de développer les principes
dans un ouvrage plus étendu, s’y trouve exposée avec autant de
netteté que de concision. M. Vronski admet en principe que désignant les racines de l’unité, et étant le
degré d’une équation en , privée de son second terme, les racines de cette équation peuvent toujours être mises sous cette forme
(A)
étant des quantités à déterminer, que M. Wronski
appelle les parties constituantes des racines, et qu’il suppose devoir
être, dans tous les cas, les racines d’une même équation du degré qu’il appelle la réduite, parce qu’en effet c’est à la
résolution de celle-ci que doit se réduire celle de la proposée.
- ↑ Brochure in-4.o de 16 pages et deux tableaux, chez le même libraire.
- ↑ Voyez le 2.e volume de ce recueil, page 65.
- ↑ Brochure in-4.o de 16 pages, chez Klostermann fils, rue du Jardinet, n.o 13, à Paris.