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D’ASTRONOMIE.


équation où l’on traitera l’angle comme l’inconnue, et que l’on résoudra par les méthodes connues[1]. De plus, cet angle étant la demi-différence des deux anomalies excentriques, pour peu que ces deux anomalies ne soient pas très-éloignées l’une de l’autre, il sera assez petit pour que son cosinus puisse être confondu avec l’unité, sans erreur sensible, sur-tout s’il faut vérifier le premier essai d’une règle de fausse position. On aura ainsi

65. À l’aide des trois angles on aura, par l’équation (1)

Substituant ensuite les valeurs numériques des quatre quantités dans l’équation (4), on s’assurera de la différence entre deux quantités qui, dans le cas d’une supposition exacte pour devraient être rigoureusement égales. Une seconde supposition donnera un nouveau résultat qui, comparé au premier, servira à diriger les suppositions ultérieures, et à conduire, par quelques essais, et par l’application des méthodes usitées en pareille rencontre, à une valeur suffisamment approchée de  ; et, par suite, à celles de et

66. Les deux anomalies excentriques se trouveront ensuite par les formules (60) ; savoir :

L’angle se déduira de l’une des deux équations (57)

Il restera donc à connaître le seul angle  ; et on aura pour le déterminer, l’une des quatre équations (54).

67. Telle est donc la solution du problème, dans le cas où la

  1. Voyez la page 84 du 2.e volume de ce recueil.
    J. D. G.