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THERMOMÈTRES


cette perpendicularité doit avoir lieu au degré de température moyen, entre les limites des variations atmosphériques.

La détermination ci-dessus fournit d’abord un à-peu-près, pour obtenir la situation requise ; mais il convient d’avoir un moyen d’y mettre plus de précision. On peut y parvenir, par l’observation, de la manière suivante.

6. Soient trois hauteurs observées sur un thermomètre de comparaison, et les degrés correspondans, observés, en même temps, sur le cadran du thermomètre métallique. On réduira d’abord en degrés angulaires, en les multipliant par étant le nombre de degrés thermométriques dans lesquels est divisée la circonférence du cadran.

Soient ensuite (fig. 2) le centre autour duquel tourne le bras, la direction sur laquelle se meut l’extrémité de la lame, la position de cette extrémité au moment des observations, et par conséquent les situations correspondantes du bras.

Prenons la perpendiculaire pour unité, et faisons l’angle

Le mouvement de la lame étant sensiblement proportionnel aux variations de la température, on aura d’abord

La marche de l’aiguille fera connaître les angles En effet, le mouvement angulaire de l’aiguille est au mouvement angulaire du bras, comme le nombre des dents de la roue est à celui des dents du pignon. Dénotant dans ces nombres par et on aura

angles que, pour abréger, nous appellerons et .

Or,