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DES COURBES.


étudient sur la voie des recherches de cette nature, qu’on leur montrât bien que, toutes les fois qu’on élimine et entre trois équations telles que

on fait une véritable transformation de coordonnées, quelle que soit d’ailleurs la forme des fonctions et et qu’on les exerçât assez sur cette matière pour les mettre en état de découvrir la transformation analitique qui répond à une transformation géométrique donnée, et vice versa, du moins lorsque ces transformations ne sont pas très-compliquées[1]. En particulier, on pourrait, relativement aux lignes du second ordre, demander de rapporter ces courbes, soit à deux points fixes, soit à un point et à une droite fixes, tels que, et représentant les deux coordonnées, l’équation prît la forme ou cette autre Cette manière de chercher les foyers me semblerait, à la fois, plus naturelle et plus analitique qu’aucun des procédés employés jusqu’ici à leur détermination ; et elle pourrait, en outre, conduire à la découverte de quelques points remarquables, dans les courbes des degrés supérieurs.

Mais, soit qu’on rapporte une courbe à deux droites, ou à une

  1. Ce serait une question assez intéressante, mais qui ne paraît pas facile à traiter généralement, que celle de savoir quelle devrait être la forme de deux fonctions et , pour qu’en éliminant et entre l’équation donnée

    et les deux équations

    l’équation résultante fût une équation donnée