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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1814-1815, Tome 5.djvu/166

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RÉFLEXIONS

les prolégomènes de la Critique de la raison pure, ce passage très-significatif : (Je cite d’après la traduction latine de Born) Cum enim vix unquam de mathesi suâ philosophati sint (arduum sanè negotium)… tritœ regulœ atque empiricè usurpatœ… iis sunt instar axiomatum ; mais j’étais loin d’imaginer jusqu’à quel

    la relation (8) est vraie quand la relation (7) a lieu ; mais, pour cette dernière est démontrée ; donc elle est généralement vraie. En rappliquant à l’équation (4), on aura

    La première ligne horizontale est la même chose (3) que  ; la 2.me la même chose que la 3.me la même chose que donc

    C’est la relation qui règne entre deux séries consécutives, coefficens de dans le développement de suivant les puissances de  ; relation que nous avons établie d’une autre manière (n.o 15) ; et de laquelle il suit que, si l’on fait, comme en l’endroit cité,

    On aura

    On passe absolument de la même manière du développement de donné par la formule du binôme, au développement suivant les puissances de  ; d’où l’on voit que c’est pure paresse aux analistes d’introduire l’infini pour effectuer ce passage.