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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1814-1815, Tome 5.djvu/168

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RÉFLEXIONS

n’en êtes que plus coupable d’avoir présenté cette forme dans une formule fausse (Philosophie, etc., formule (bh), page 116). On peut la comparer avec la vraie formule que j’ai donnée dans la précédent mémoire (75), et qui comprend, comme cas très-particulier, la loi philosophique.

« La théorie des grades et gradules n’était point connue… » c’est-à-dire, qu’on n’avait pas pensé à créer de nouvelles notations pour représenter des expressions aussi simples que

Voilà, tout au plus ; ce que je puis accorder. Les nouveaux calculs du philosophe sont trop voisins de celui des différences et de celui des différentielles pour constituer une branche partîtulière de l’analise ; et certes, ce ne serait pas la peine de faire du calcul différentiel lui-même un algorithme séparé de celui des différences, si la différentielle s’exprimait en fonction des différences aussi simplement que le gradule s’exprime en fonction des différentielles. C’est une considération de philosophie toute commune qui a suggéré aux analistes, à Euler en particulier, la triple génération du nombre suivant les formes D’après la même considération, il n’est échappé à aucun d’eux qu’on peut faire varier , dans de trois manières ; c’est-à-dire, en supposant que devienne et qu’en conséquence de chacune de ces hypothèses, la fonction peut aussi varier de trois manières, et devenir de sorte que, pour déterminer ce que devient quand l’accroissement est répété un certain nombre de fois, il y a, en général, neuf problèmes à résoudre. Le calcul des différences et celui des différentielles sont nés de la considération du premier de ces problèmes, c’est-à-dire, de la correspondance établie entre les états variés et et, si les autres problèmes étaient aussi féconds, il resterait encore