Kramp résolus par des zéros, ou des infiniment petits, pairs et impairs ! etc. !
« Et sur-tout par la découverte des lois fondamentales de cette science… ». Je le répète, il n’y a d’autres lois fondamentales que les définitions, qui ne sont plus à découvrir.
« Lois qui doivent enfin conduire à la solution des grands problèmes qu’on n’a pu résoudre jusqu’à ce jour… ». Fiat ! Fiat !
« Que resterait-il à faire aux géomètres ? Deux choses : l’une…, de recevoir, de la philosophie, les principes des mathématiques… ». Ce serait mon parti, si la philosophie était un corps de doctrine révélée.
« L’autre d’étudier la philosophie transcendantale qui est la base de cette dernière… ». Mais, si le résultat de cette étude était de ne pas croire au transcendantalisme, ou du moins d’en douter ? Car, après tout, c’est une opinion humaine ; bien plus, c’est un système enveloppé de ténèbres que peu de personnes peuvent se flatter de percer. Ch. Villers accuse les académiciens de Berlin de n’y avoir vu goutte ; d’autres lui adressent la même politesse. Au milieu du brouhaha des discussions philosophiques d’outre-Rhin, ou ne distingue bien clairement que ce refrein… On ne m’entend pas… ! ». Et l’on prétendrait établir, sur une base de cette nature, la plus claire et la plus certaine des sciences !…
Pour moi je déclare, en finissant, que je m’en tiens provisoirement à la philosophie des mathématiques dont Dalembert qui en valait bien un autre, et comme philosophe et comme mathématicien, a posé les principes. « Comme la certitude des mathématiques, dit-il, (Encyclop., Art. Application) vient de la simplicité de leur objet, la métaphysique n’en saurait être trop simple et trop lumineuse ; elle doit toujours se réduire à des notions claires, précises et sans obscurité. En effet, comment les conséquences pourraient-elles être certaines et évidentes, si les principes ne l’étaient pas ? Plus cette métaphysique, ajoute-t-il, (ibid. Art. Élémens) est simple et facile, et, pour ainsi dire,