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CORRESPONDANCE.
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l’eau, et en les laissant à la surface du corps, on aura, pour la somme des ces momens de forces, par rapport au plan horizontal du niveau de l’eau, une somme double de l’expression trouvée par M. Poisson ; 2.o en déplaçant les points d’application, ce qu’il y a de plus simple, c’est de les porter tous sur le plan horizontal du niveau de l’eau ; la somme des momens sera alors nulle ; 3.o enfin, en déplaçant encore les points d’application, pour les porter au hasard sur les verticales correspondantes, la somme des momens sera aussi prise au hasard ; et dès lors les conditions de la stabilité seront tout ce qu’on voudra.

Metz, le 11 décembre 1814.
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Extraits de deux lettres adressées au Rédacteur des
Annales, relativement au pendule à point de suspension
mobile
[1].
Extrait d’une lettre de M. Argand.

Les mêmes considérations qui m’ont conduit, Monsieur, à trouver qu’abstraction faite des résistances et de toutes forces étrangères, la tractoire doit être une cycloïde, me semblent pouvoir être également appliquées à la question du pendule dont le point de suspension est entraîné horizontalement d’un mouvement rectiligne et uniforme. Si l’on suppose, en effet, que tout le système soit entraîné d’un mouvement égal et contraire à celui du point ce point se trouvant alors immobile dans l’espace, le pendule deviendra un pendule simple ordinaire, dont il ne sera plus question ensuite que de combiner le mouvement connu, avec un mouvement du système égal et contraire à celui qu’on aura supposé commun à toutes ses parties.

La solution de M. Dubuat ne paraît pas s’accorder complètement

  1. Voyez la page 55 de ce volume.