valeur qui n’est en défaut qu’au 16.me chiffre, tandis que M. Kramp n’a pu en trouver que 12 d’exacts, par une combinaison laborieuse de plusieurs de ses formules.
Dans ce 2.me exemple, nous n’avons trouvé que 15 chiffres exacts ; tandis que, dans le 1.er, nous en avions obtenu 17 et presque 18. La raison de cette différence est qu’ici la courbe à quarrer a une inflexion, au point dont les coordonnées sont cette circonstance donne lieu à une anomalie qui altère le résultat ; Pour éviter cette source d’erreur, il aurait fallu quarrer séparément la courbe d’abord entre les limites et et ensuite entre les limites et et prendre la somme des résultats ; mais nous n’avions ici en vue que de comparer l’emploi de notre formule 24 avec le résultat obtenu par M. Kramp[1].
Ce géomètre, pour n’avoir point fait attention au point d’inflexion, a tiré de ses résultats des conséquences tout-à-fait fausses. En effet, sa formule n.o 8 lui a donné plus d’exactitude que ses formules n.o 9 et n.o 10 ; ce qui, au premier abord, présente un vrai paradoxe. Mais il faut remarquer que, par l’emploi de la formule n.o 8, il a pu s’opérer, entre les aires des deux branches de la courbe, une compensation d’erreurs qui a pu ne point avoir lieu d’une manière aussi avantageuse dans l’application des formules n.o 9 et n.o 10. Au reste, dans la courbe même qui n’a pas d’inflexion, les résultats successivement obtenus par les diverses
- ↑ On approcherait, au surplus, bien davantage de la valeur de en
prenant pour la tangente d’un très-petit arc, sous-multiple de 30°, et appliquant ensuite la formule
(Note de M. Bérard).