admis la prépondérance de la force vitale des vaisseaux sur les obstacles à la circulation du sang ; il ajoute que cette prépondérance est indispensable pour que la circulation s’effectue ; et que,
tant que la force vitale n’est pas supérieure à l’obstacle, il s’ensuit un repos parfait. Il n’est pas vrai que j’aie dit l’un, ce qui contredirait formellement mon système ; et quant à l’autre, il est très-faux que, tant que la force vitale n’est pas supérieure à l’obstacle,
il s’ensuive un repos parfait. Il s’ensuivra une uniformité dans le
mouvement actuel, auquel il ne sera rien ajouté, dont on ne
retranchera rien non plus, et qui, par conséquent, restera tel qu’il
avait été. Et, pour qu’il reste tel, il faut que la force vitale des
vaisseaux soit rigoureusement égale à la somme des résistances ; sans
quoi le mouvement serait accéléré, ou bien il serait retardé, suivant
que la force vitale serait plus grande ou plus petite que la somme
des résistances. Kurt Sprengel a-t-il donc oublié que l’onde de sang
en question n’était pas en repos, mais en mouvement ; et qu’en
conservant ce mouvement, on avait complètement rempli toutes les
conditions du problème. Et comment le conservera-t-on ? Une suite
nombreuse d’obstacles concourent à le diminuer : cela est évident.
Supposez une force quelconque faisant équilibre à toutes ces résistances, et que vous nommerez force vitale des artères, et vous
aurez votre mouvement conservé, et l’uniformité de ce mouvement
maintenue. Cela a été dit cent fois ; et, si Kurt Sprengel, par
incapacité ou mauvaise foi, ne l’a pas compris ou a feint de ne
pas le comprendre, ce n’est certainement pas ma faute.
17. Troisièmement. Les formules algébriques et les mots imposans dont le vain étalage ne doit servir qu’à cacher l’identité de mon dernier ouvrage avec ceux qui le précèdent sont la chose du monde la plus simple. Désignons par la force vitale des artères, par la somme des résistances ; nous aurons Et telle sera l’équation différentielle entre le temps et la vitesse acquise dans toutes les suppositions possibles. Il est très-probable que Kurt Sprengel ne comprend rien à cette simplicité ; il ignore complètement