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MACHINES
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attaché au bas d’un aviron, ou d’une perche verticale, fixée par son point supérieur, laquelle, lorsque le système mobile qui porte la tarrière est poussé en avant, fait la fonction d’un ressort qui tend à le ramener en arrière : une corde attachée à un point fixe, près de la roulette inférieure, traverse la pièce posée sur cette roulette et qui sert de base au système mobile, vient ensuite passer sur une poulie placée vis-à-vis de son extrémité fixe, et enfin a son autre extrémité attachée à la ceinture d’un homme employé à la manœuvre de la machine. Il résulte de ces dispositions que, lorsque l’homme dont nous venons de parler se porte en arrière, il tend la corde, fait avancer l’outil sur la pièce qu’on veut percer, et fléchit la perche élastique ; et que, lorsqu’il se porte en avant, l’élasticité de la perche, dont l’effet n’est plus contrarié par la tension de la corde, fait reculer tout l’équipage qui porte la tarrière, laquelle sort de son trou, d’où tous les copeaux qui existent se trouvent expulsés.

Tous ces mouvemens sont absolument indépendans de l’agent employé à faire tourner la tarrière, dont le mouvement de rotation s’opère sans discontinuité, et toujours dans le même sens.

§. V.
Machine à creuser les trous pour incruster les dez des rouets
des poulies.

Les poulies s’useraient très-promptement si les essieux qui les traversent frottaient immédiatement contre le bois dont les rouets sont composés ; et, pour prévenir cet inconvénient, on est dans l’usage de garnir d’un dez métallique chaque côté de l’œil ou trou cylindrique qui traverse ces rouets.

Les dez dont nous parlons sont des plaques de cuivre, percées dans leur milieu d’un trou circulaire pour le passage de l’essieu, mais dont le périmètre extérieur ne doit pas être un cercle con-