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DES QUADRATURES.

VI. Convaincus que la formule relative au diviseur donnée par M. Bérard, est vraie, devons-nous prononcer que celle de M. Kramp (Annales, tom. VI, pag. 377), qui en diffère est fausse ? La réponse basée sur les principes de M. Kramp lui-même (tom. VII, pag. 245) serait affirmative. D’ailleurs les deux méthodes fournissent les mêmes résultats pour les diviseurs [1]. Ainsi, ce ne serait qu’à partir du diviseur qu’elles commenceraient à devenir divergentes ; ce qui serait bien extraordinaire. Cependant, mon estimable ami, le Rédacteur des Annales pense que « on ne peut rien conclure pour ou contre les formules de MM. Kramp et Bérard des différences qu’elles présentent dans les applications » (Ibid. pag. 246, à la note). Il sera bien facile de décider la question, après le rapprochement que nous allons faire entre ces méthodes et une autre qui s’est offerte depuis long-temps aux analistes. La voici.

Soit

(38)

l’équation d’une courbe parabolique complète, de l’ordre passant à l’origine des par le sommet de l’ordonnée en l’obligeant à passer par les sommets des autres ordonnées également espacées, dans l’intervalle des limites , nous aurons, pour déterminer les coefficiens , les équations, dérivées de (38),

  1. Il y a bien quelque différence relativement au diviseur car le dénominateur commun des coefficiens, qui sont d’ailleurs les mêmes de part et d’autre, est 28350 chez M. Bérard et 89600 chez M. Kramp ; mais il est probable que la différence tient à une erreur typographique dans le dernier nombre ; puisque le premier supporte l’épreuve de l’hypothèse de l’égalité des ordonnées entre elles et avec l’unité.