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QUESTIONS PROPOSÉES.

Si, de plus, nous supposons l’échelle uniformément pesante, comme il arrive pour la plupart des petites échelles, employées dans les appartemens, nous aurons et par suite c’est-à-dire qu’il ne faut pas que le pied qu’on donne à l’échelle excède alors les de sa longueur. On conçoit même qu’il y aurait de l’imprudence à lui faire atteindre cette limite.

Dans les grandes échelles, employées par les maçons, on peut, sans trop s’écarter de la vérité, supposer et l’on trouve d’après cela d’où l’on voit que le poids, croissant de haut en bas, de ces sortes d’échelles, en permettant de leur donner plus de pied, contribue ainsi à assurer leur stabilité[1].


QUESTIONS PROPOSÉES.

Problèmes de dynamique.

I. Donner la théorie du mouvement d’une échelle, posant, par son extrémité inférieure, sur un pavé horizontal, et appuyant, par son extrémité supérieure, contre un mur vertical, en ayant égard au frottement ?

II. Trouver les formules du choc direct de deux corps imparfaitement élastiques, pour le cas où ces deux corps n’ont pas un même degré d’élasticité ?

  1. Le Rédacteur des Annales a reçu plusieurs autres solutions du même problème qui diffèrent toutes entre elles et de celle-ci. Il a donné la préférence à celle qui lui a paru être appuyée sur la doctrine la plus saine. Mais si les auteurs de celles qu’il supprime jugeaient qu’il s’est trompé dans son choix, il s’empresserait d’accueillir et de faire aussitôt valoir leurs réclamations.
    J. D. G.