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CADRANS

III. Réduction en tables. Quelques simples que puissent paraître les constructions que nous venons d’indiquer, elles présentent, comme tous les procédés graphiques, l’inconvénient de n’offrir qu’une précision subordonnée à l’adresse de celui qui opère, et, dans tous les cas, très-limitée. Nous croyons donc faire une chose utile en réduisant en tables les divisions de nos deux échelles, c’est-à-dire, les deux formules (4 et 6) ; ce qui est très-aisé, au moyen des tables de sinus et de logarithmes. Nous supposons, dans ces tables, la longueur ou c’est-à-dire que nous supposons l’échelle des heures divisée en un million de parties égales, ce qui est plus que suffisant pour le cas même où le cadran aurait l’excessive étendue d’un mètre quarré ; mais on sera toujours libre de n’admettre que division dans cette échelle, en rejetant un, deux, … chiffres sur la droite dans tous les nombres des deux tables.

La correspondance des divisions de de part et d’autre du point qui répond à trois heures, nous a permis de donner à la première table, calculée de trois en trois minutes de temps, une disposition analogue à celles des tables trigonométriques. Quant à la seconde, nous l’avons calculée de degré en degré, pour les deux premiers tiers du quadrans ; et de deux en deux degrés seulement pour le troisième tiers ; ce qui paraît plus que suffisant.


    (fig. 5) ; sur sa moitié soit décrit le quadrans soit pris l’arc égal à la latitude ; soit menée parallèle à et coupant en soit menée prolongée jusqu’à la circonférence en décrivant alors un arc du point comme centre, et avec le rayon cet arc déterminera sur le point cherché.

    Le lecteur s’assurera facilement que ces constructions reviennent à celles du texte.