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RÉSOLUES.

L’on remarquera que, l’angle étant aigu, l’équation (2) n’a point de racines négatives. De plus, si l’on considère la courbe parabolique dont l’équation est

l’on remarquera que, dans la même hypothèse de aigu, cette courbe n’a point de tangente parallèle à l’axe des et que, par conséquent, l’équation (2) n’a qu’une racine réelle positive. En se donnant donc l’angle qui est de dans le cas où la roue porterait ailes, l’on peut trouver cette racine par approximation ; mais, dans la pratique, nous pensons que l’on doit préférer le procédé que voici, et qui, bien qu’il ne soit qu’un tâtonnement, sera plus que suffisant.

Soit l’angle qui comprend une aile de la roue. Tirons la corde et divisons-là en un certain nombre de parties égales, cinq par exemple. Portons ces divisions sur les rayons et aux points par le point et les points de division sur le rayon menons les droites et abaissons-leur des points de division correspondans de des perpendiculaires, ainsi que le représente la figure. En mesurant ces perpendiculaires, on voit qu’elles vont sans cesse en augmentant, depuis le point jusqu’au point que les perpendiculaires menées des points sont sensiblement égales ; et qu’à partir du point elles vont en diminuant. Parmi les perpendiculaires égales nous prendrons celle afin de donner moins de développement aux ailes. Le point étant ainsi déterminé ; du point comme centre, avec le rayon nous décrirons l’arc d’un même nombre de degrés que par le point et le point nous tirerons la droite que nous prolongerons indéfiniment. Du point comme