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OSCILLAT.ns ET ÉQUIL.e DES CORPS FLOTTANS.

HYDRODYNAMIQUE.

Essai sur les oscillations et l’équilibre des corps
flottans ;

Par M. Le Barbier.
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Lorsqu’un corps est d’une densité moindre que celle d’un fluide dans lequel il est plongé, il existe toujours une position où ce corps est en équilibre, quelle que soit d’ailleurs sa figure ; car il suffit pour cela, comme on le sait, par les principes de l’hydrostatique, que le centre de gravité du corps et celui de sa partie plongée, et considérée comme homogène soient dans une même verticale ; et de plus que le poids total du corps soit égal à celui du volume de fluide qu’il déplace.

Si, par quelque cause que ce soit, ce corps est écarté de sa position d’équilibre, et ensuite abandonné à lui-même, il prendra généralement deux mouvemens ; l’un de translation dû à la différence entre le poids de ce corps et celui du fluide déplacé : l’autre de rotation dû au défaut de verticalité de la droite qui joint le centre de gravité du corps à celui du volume de sa partie submergée.

On a, depuis long-temps, les conditions générales de la stabilité de l’équilibre des corps flottans. Ces conditions suffisent lorsqu’on