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DES CORPS FLOTTANS.

qui termine le corps, on aura les intégrales étendues à toute la partie de ce corps plongées dans le fluide.

Les conditions

étant celles d’un plan parallèle au plan de flottaison ; et tangent à la surface courbe qui termine le corps ; elles feront connaître les coordonnées du point de tangence, lesquelles étant substituées dans l’équation

donneront, la valeur de la coordonnée verticale limite des intégrales en question.

Soient maintenant trois axes fixes dans le corps, auxquels on rapporte d’abord l’équation de la surface du corps. Pour rapporter cette même surface aux axes respectivement parallèles à ayant le point pour origine, il faut, suivant la méthode d’Euler[1], avoir l’équation du plan des qui s’obtiendra au moyen de l’équation de la droite savoir :

afin d’en déduire l’angle que fait l’axe des avec l’intersection des plans des et des et l’angle que fait cette intersection avec l’axe des

Le calcul du premier de ces angles présente deux cas, savoir :

  1. Voyez le Traité de calcul différentiel et de calcul intégral de M. Lacroix, tom. I.er, pag. 536 (2.me édition).