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LIGNES ET SURFACES

Ce sont donc là les équations nécessaires et suffisantes pour exprimer que les diamètres (25) sont conjugués les uns aux autres. On voit que des six quantités il y en a trois qui demeurent tout-à-fait indéterminées.

Considérons présentement la surface conique du second ordre, ayant pour équation

(30)

Cette surface conique a évidemment son sommet ou centre à l’origine ; en outre, puisque son équation ne renferme point le terme en toutes ses sections parallèles au plan des sont des lignes du second ordre ayant leurs diamètres principaux parallèles aux axes des et des c’est-à-dire, aux tangentes principales menées à la surface (19) par l’origine ; enfin, à cause des coefficiens de les longueurs de ces diamètres principaux sont proportionelles aux racines quarrées des rayons de plus grande et de moindre courbure de la surface (19) à l’origine.

Remarquons présentement que, quels que soient que nous supposons ici tout-à-fait indéterminés, on pourra toujours assujettir la surface conique (30) à passer par trois diamètres conjugués de la surface (24), puisque, pour déterminer les six coefficiens des équations (25) de ces diamètres, on aura seulement, outre les trois équations (29), les trois équations