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DE TOUS LES ORDRES.


qui expriment que les diamètres (25) sont sur la surface (30).

Ainsi, en supposant, dans l’équation de cette surface conique, que sont tout-à-fait indéterminés, cette surface sera exactement conditionnée comme l’exige l’énoncé du théorème. Elle coupera la surface (19) suivant un système de courbes ; variables comme les coefficiens qui la déterminent.

Veut-on avoir l’équation commune à cette surface conique et à la surface cylindrique (22) ; il ne s’agira pour cela que de prendre le produit des équations de ces deux surfaces ; ce qui donnera

(32)

Si l’on veut présentement savoir suivant quelles courbes le système de ces surfaces conique et cylindrique coupe la surface donnée de l’ordre il ne s’agira que de considérer comme équations d’un même problème indéterminé à trois variables, soit les deux équations (23, 32), soit toutes combinaisons de ces deux équations qu’on voudra leur substituer ; on pourra donc, en particulier, substituer à l’équation (28) sa différence avec l’équation (32), qui est, en divisant par ce qui revient à exclure le plan des ,

(33)

d’où il suit que ces courbes seront toutes situées sur la surface (33), c’est-à-dire, sur une surface du degré , laquelle ne passe ni par l’origine ni par la courbe (22), conformément à l’énoncé du théorème.

Si, dans la vue de savoir en quels points cette surface coupe l’axe des on suppose, à la fois, dans l’équation (33) , l’équation résultante en ne renfermera plus les indéterminées ce qui prouve que, la surface conique variant, ces points restent fixes sur l’axe des  ; ce qui est encore conforme à l’énoncé du théorème, qui se trouve ainsi complètement démontré.

Il est aisé de voir, au surplus, que, pour chaque surface conique, en particulier, la condition de passer par les intersections