Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
355
IMAGINAIRES.
sont là les trois seuls cas que ce degré soit susceptible d’offrir[1].
Troisième degré. Soit la proposée elle aura ses trois racines réelles, si la quantité est négative ou nulle dans ce dernier cas, deux de ses racines seront égales ; et, si cette même quantité est positive, l’équation aura deux racines imaginaires[2].
Je ferai, à ce sujet, une remarque qui ne sera pas inutile :
- ↑ Il nous paraît de beaucoup préférable d’admettre un coefficient au premier
terme, et de prendre pour la proposée la condition de
réalité des racines est alors Or, sous cette forme elle présente divers
avantages précieux ; car d’abord on peut y supposer entiers, ce
qui facilite les substitutions dans les cas particuliers, sur-tout lorsque les coefficiens
sont polynômes. En second lieu, les erreurs de calcul ou de copie dans
l’équation de condition sont beaucoup plus faciles à découvrir, attendu que,
d’une part, cette équation devient homogène, et que de l’autre, les coefficiens
également distans des extrêmes doivent y entrer symétriquement. Enfin, sa forme
symétrique la rend plus facile à graver dans la mémoire, ce qui n’est pas
à négliger.
J. D. G.
- ↑ Pour les mêmes raisons que dans la précédente note, il nous paraît
préférable de mettre l’équation sous la forme
la condition de réalité des racines se trouve alors très-symétriquement exprimée par l’inégalité
ce qui revient à dire qu’il faut que l’équation du second degré
ait ses deux racines imaginaires.
J. D. G.